Philippe Chevrier

Philippe Chevrier

Le goût de Genève


Comme dans les meilleures histoires, trois bonnes fées se sont penchées sur le berceau de Philippe Chevrier. Sa grand-mère, sa tante et surtout sa mère, Denise, dont il a dédié le nom à l’un de ses fleurons.

À l’instar des chamanes, il semble que le pouvoir des cuisiniers se transmette par les femmes. Au détail près qu’au magique "abracadabra" la formule dans le métier soit plutôt : "10% d’inspiration, 90% de transpiration". Sans travail, le talent n’est qu’une mauvaise habitude.


Battant, fonceur, bosseur, Philippe Chevrier semble l’avoir acquis d’instinct dès l’âge de raison, à 7 ans . Une vocation précoce où l’évidence s’est vite imposée : "Je veux être cuisinier !".


Sans doute est-ce pour perpétuer inconsciemment le paradis sensoriel découvert bien au chaud dans la cuisine familiale que Philippe est devenu restaurateur puis entrepreneur, promoteur de ses propres envies. Le désir de cristalliser ses sensations initiales comme les célèbres Madeleines et en restituer les saveurs, les senteurs, l’ambiance rassurante. Les rassembler en un lieu puis plusieurs.

Mieux, faire partager son goût, sa passion du beau et du bon et surtout quelques valeurs solides.